Conditions de travail

Afin de moderniser le secteur, d’améliorer son image et de fidéliser les salariés, l’UMIH et l’ensemble des partenaires sociaux du secteur HCR se réunissent régulièrement.

Grâce à un dialogue social ouvert et constructif, la branche a ainsi pu négocier des accords permettant d’améliorer les conditions de travail des salariés.

Ainsi, désormais, les salariés du secteur HCR bénéficient :

 

D’une durée du travail de 39 heures conventionnelles

La durée du travail de 39 heures conventionnelles est basée sur un système d’heures supplémentaires et non plus sur un système d’équivalence : les heures effectuées au-delà de la 36ème  heure sont majo­rées et considérées comme des heures supplémentaires.

 

D’un nombre de jours fériés équivalent à celui du droit commun :

Les salariés bénéficient (sous condition d’ancienneté) de 10  jours fériés, dont 6 jours fériés garantis, auxquels se rajoute le 1er mai. Ces jours fériés peuvent être :

  • soit chômés et payés ;
  • soit, lorsqu’ils sont travaillés, compensés en temps ou indemnisés.

 

Le terme de « jours fériés garantis » signifie que même si le jour férié tombe un jour de repos, celui-ci doit faire l’objet d’une compensation ou d’une indemnisation (ce qui n’est pas le cas pour les jours fériés non garantis).

 

De salaires revalorisés :

Le secteur a pris l’engagement à ce qu’il n’y ait plus de smicards dans la profession  (avec un niveau I, échelon 1 égal au SMIC + 1%).  A cette fin, la grille des salaires  est régulièrement revalorisée.

A cette rémunération s’ajoute :

  • Les avantages en nature (nourriture et, le cas échéant, logement) sous réserve de respecter les conditions fixées par la règlementation.
  • Une prime TVA égale à 2 % du salaire de base annuel versée sous certaines conditions.

 

D’un régime de frais de santé (mutuelle) et d’un régime de prévoyance de branche :

Ces régimes visent l’ensemble des salariés, y compris les salariés sous contrats en alternance.

Ces régimes sont gérés paritairement. 

Depuis l’entrée en vigueur de ces deux accords (janvier 2005 pour la prévoyance et janvier 2011 concernant la mutuelle), les partenaires sociaux se réunissent régulièrement afin d’optimiser ces nouveaux régimes et de renforcer certaines de leurs garanties (invalidité ; incapacité ; portabilité des droits).

Grâce à la prévoyance les salariés bénéficient d’aides sociales (ex : une aide financière au Permis de Conduire et/ou à une aide financière à la garde d’enfants).

 

Pour en savoir plus :