Fiscalité locale et taxe de séjour

03/08/16
Rubrique études et statistiques

L’année 2015 s’est achevée sur un net ralentissement DES activités CHRD, pour l’essentiel lié à la persistance de la crise de consommation française et aux évènements dramatiques du 13 novembre 2015 qui ont particulièrement frappé les lieux touristiques, culturels et festifs. L’onde de choc a été nationale pour nos professionnels.

 

Dans ce contexte économique dégradé, nos établissements sont particulièrement pénalisés par l’alourdissement de la fiscalité locale qui s’appuie tout à la fois sur les actifs immobiliers et la forte intensité de main d’œuvre, piliers de notre activité.

 

Objectifs

L’UMIH souhaite attirer l’attention des pouvoirs publics locaux sur la modération qui doit être portée aux taxes spécifiques déjà très importantes qui affectent nos établissements : taxe sur les enseignes, taxe sur les terrasses ou de trottoir, taxe sur les ordures ménagères, CFE, …, dont le niveau dépend exclusivement des collectivités locales.

 

Concernant la taxe de séjour, l’UMIH rappelle que la réforme issue de la loi de finances 2015, donne la possibilité aux communes de lever la taxe de séjour auprès des plateformes distribuant des locations de meublés de courtes durées. Or, à ce jour, seule la ville de Paris et 18 autres municipalités, et envers une seule plateforme de mise en relation, ont entrepris de répondre à cette iniquité manifeste dans l’hébergement marchand.

 

L’UMIH demande ainsi à ce que les barèmes de taxe de séjour adoptés par toutes les municipalités, soient transmises aux plateformes de locations, afin qu’elles puissent collecter et reverser la taxe de séjour.