PLFSS 2026 : La filière se mobilise contre la surenchère fiscale sur les boissons alcoolisées

06 novembre 2025

La Maison des Vins & Spiritueux et l’Umih et plus particulièrement la branche restauration présidée par Franck Chaumès tenaient une conférence de presse commune pour dire non à la à la surenchère fiscale qui a lieu lors des débats sur le projet de budget à l’Assemblée nationale.

La Maison des Vins & Spiritueux qui réunit quatre organisations professionnelles majeures du secteur : la Fédération des Exportateurs de Vins et Spiritueux de France (FEVS), la Fédération Française des Spiritueux (FFS), la Fédération Française des Vins d’Apéritif (FFVA) et l’Union des Maisons et Marques de Vin (UMVIN) et l’Umih ont tenu ce matin une conférence de presse commune pour dire non à la surenchère fiscale qui a lieu, en ce moment, lors des débats sur le projet de budget à l’Assemblée nationale.

L'UMIH et plus particulièrement la branche restauration présidée par Franck Chaumès a tenu à se mobiliser et alerté : affaiblir une filière comme celle des boissons alcoolisées, c'est aussi fragiliser le secteur de la restauration. Les Français viennent moins dans nos établissements car leur pouvoir d'achat est impacté.

Plusieurs amendements dans le projet de loi de finances de la sécurité sociale (PLFSS) représenteraient une aggravation massive et cumulative de la fiscalité sur l'ensemble de la filière boissons, sans aucune concertation préalable avec les professionnels, alors même que la fiscalité actuelle pèse déjà lourdement sur le secteur.

Indexer les taxes sur l'inflation, c'est installer une hausse automatique et mécanique, déconnectée de la réalité économique. Le secteur sort à peine d'une période de hausses inédites des coûts : énergie, matières premières, salaires, loyers... Dans nos établissements, quelques centimes sur un verre ou une bouteille peuvent faire la différence entre survie et fermeture.

Des conséquences directes sur l'emploi et la vie locale

Le secteur de la restauration et des cafés représente plusieurs centaines de milliers d'emplois directs et indirects dans les filières agricoles, viticoles et logistiques. Chaque hausse de taxe entraîne mécaniquement une baisse du chiffre d'affaires dans les établissements de proximité et une fragilisation des emplois pourtant non délocalisables dans les zones rurales et touristiques.

Nos établissements sont des lieux de vie, de lien social et d'attractivité locale. Taxer davantage, c'est affaiblir les territoires et compromettre la vitalité de nos villages, nos centres-bourgs et nos stations touristiques.

Une profession responsable, engagée pour la santé publique

L'ensemble de la filière partage pleinement les objectifs de santé publique et agit depuis des années pour une consommation responsable, modérée et encadrée.

Ainsi, nos professionnels

  • Appliquent strictement la réglementation sur la vente et la consommation d'alcool
  • Forment leurs équipes à la prévention et à la protection des mineurs
  • Sensibilisent leurs clients à une consommation mesurée et de qualité
  • Participent à des actions de prévention locales