Réunis en commission mixte paritaire, député et sénateur doivent trouver un compromis entre les versions du texte adoptées par l'Assemblée nationale et le Sénat.
Cinq mesures dans le viseur
- L'Umih s'oppose fermement à l'instauration d'une contribution patronale de 8% sur les chèques vacances et titres restaurant. Ce nouveau prélèvement obligatoire nuirait à la compétitivité des entreprises tout en créant des disparités entre salariés.
- Autre point d'opposition ferme : la remise en cause des cotisations salariales pour les apprenti. Une telle mesure baisserait la rémunération nette des apprentis et affecterait l'attractivité du secteur Les territoires ultramarins ne sont pas épargnés par ces inquiétudes.
- La réduction des exonérations LODEOM, dispositif destiné à soutenir l'emploi outre-mer, serait une une double peine pour les établissements locaux, où le secteur CHR joue un rôle économique majeur.
- L'Umih s'est mobilisée aussi contre une possible augmentation des taxes sur les boissons alcoolisées. Ces taxes dites "comportementales" pourraient mettre en péril de nombreux établissements, particulièrement les structures indépendantes et rurales, en provoquant une hausse des prix et une baisse de la fréquentation.
- Enfin, l'Umih conteste la réduction du remboursement des cures thermales. Le thermalisme répond à un objectif de santé publique reconnu et l’économie attendue serait marginale et rapidement annulée par les coûts des soins de substitution généralement plus élevés.