Pour l’Umih, la maîtrise de la dette publique, comme l’a plusieurs fois rappelé le Premier ministre, est une exigence incontournable. Non seulement pour préserver la stabilité économique du pays aujourd’hui, mais aussi pour garantir un avenir soutenable à nos enfants. L’Umih rappelle aussi l’importance de maintenir la consommation et elle ne pourra pas défendre des mesures qui pénaliseraient la consommation.
Ainsi, sur l’annonce de la suppression de 2 jours fériés, l’Umih rappelle que les jours fériés représentent des pics d'activité essentiels, synonymes de sorties familiales et d'escapades touristiques. Leur suppression entraînerait une baisse significative de fréquentation et de chiffre d'affaires, particulièrement en basse et moyenne saison.
Les territoires ruraux, littoraux et patrimoniaux seraient les plus touchés par cette mesure. Dans notre secteur, un repas ou une nuit non vendue n'est pas rattrapée ultérieurement .
Une telle réforme devra impérativement faire l’objet d’un dialogue approfondi avec les représentants de la profession car aujourd’hui le secteur connait une réalité inquiétante avec en moyenne 23 entreprises se déclarent en défaillance chaque jour.