Dans ce courrier rendu public, l'Umih explique que notre secteur est pleinement conscient des enjeux de santé publique et rappelle son engagement depuis longtemps dans la prévention des addictions aux côtés de la Mildeca et du Safthon, notamment ; pour autant, l'umih dénonce une décision brutale, imposée sans dialogue.
Cette réglementation crée de nombreuses incohérences sur le terrain et engendre des distorsions de concurrence entre établissements voisins. Elle fragilise encore davantage un secteur déjà confronté à 25 défaillances d’entreprises supplémentaires chaque jour.
De plus, l’absence de concertation prive le secteur d’un rôle de médiateur et d’accompagnateur de la transition vers moins de tabagisme en espace public.
L’UMIH demande l’ouverture immédiate d’une concertation constructive avec les pouvoirs publics, afin de corriger les effets injustes du texte et d’imaginer une mise en œuvre plus pragmatique, plus équitable et plus efficace et par conséquent plus durable.
Parce que nous partageons toutes et tous le même objectif – préserver la santé des citoyens – nous appelons à une méthode de co-construction, plutôt qu’à des décisions réglementaires prises unilatéralement.