Des défis majeurs au centre des débats
Autour de 3 tables rondes, les intervenants ont mis en lumière les profondes mutations économiques et sociales du secteur en répondant à ces questions : comment maintenir une rentabilité, comment travailler sur la croissance de son entreprise, comment sécurier le modèle social pour le salarié mais aussi pour le chef d'entreprise et enfin les besoins assurantiels et enjeux de durabilité.
Thierry Marx, président confédéral, a marqué les esprits par son appel à protéger la gastronomie et les métiers de bouche avec une Loi-cadre, à l’image de la Loi Lang pour l’édition : « Il n’y a plus de rentabilité, il faut se poser la question du pouvoir d’achat. Si on ne met pas en place des dispositifs spécifiques, on signe la mort de la gastronomie française. Aujourd’hui tout le monde peut devenir restaurateur. Nous défendons l’idée d’une Loi-cadre autour de la restauration et de l’artisanat des métiers de bouche ». Et de poursuivre son propos en insistant sur la défense du « fait maison » et du circuit court, et en réclamant une réduction des charges qui ont augmenté de 33 % en trois ans.
Laurent Barthélémy, président national de Saisonniers, Franck Chaumès, président national de la Restauration, Laurent Lutse, président national des Cafés, Brasseries et des Etablissements de nuit, Valérie Pons, présidentes nationale des Traiteurs & organisateurs de réception et Véronique Siégel, présidente nationale de l’Hôtellerie ont tenu leurs assemblées générales et des ateliers, abordant la gestion des établissements, les opportunités de croissance, l’évolution des pratiques RH, l’importance de l’innovation, mais également les problématiques et les contraintes quotidiennes : les mises aux normes, les contrôles d’hygiène, la consignation, la gestion de l’eau, le trait de côte, la formation, etc. Ils ont chacun insisté sur la nécessité de renforcer la synergie entre territoires et branches pour bâtir un modèle résilient, solidaire et durable et de faire de la lutte contre le paracommercialisme leur cheval de bataille de 2026. Enfin, ensemble, ils ont salué l’engagement des présidents départementaux, des professionnels adhérents et appelé à l’unité syndicale face aux défis sectoriels à venir.
Bilan et perspectives
Le congrès 2025 à Perpignan a confirmé l’engagement collectif de l’UMIH à défendre et promouvoir une hospitalité durable et compétitive, capable de répondre aux aspirations des entrepreneurs et des consommateurs.
Les participants repartent avec une feuille de route construite autour de la valorisation des territoires, la défense de la gastronomie française et l’adaptation aux transformations de l’économie touristique. Eric Abhissira, vice-président confédéral, a conclu son propos en affirmant la volonté de l'UMIH de poursuivre son combat pour le modèle social et la compétitivité des entreprises. Invitant à poursuivre les efforts à tous les niveaux, le congrès 2025 à Perpignan se conclut sur la promesse d’une organisation toujours unie et innovante, guidée par la voix forte de ses dirigeants et la mobilisation de l’ensemble des branches professionnelles.
Rendez-vous à Dunkerque en novembre 2026 pour le prochain congrès national de l’Umih !